Of course
this is a questionable connection. A few tame dogs are nothing in
comparison to wild, hungry lions.
And yet a certain question remained to occupy me,
"Why was Daniel not bitten by the lions?"
To begin with, here is the story of Daniel:
On apporta une pierre, et on la mit sur l'ouverture
de la fosse; le roi la scella de son anneau et de l'anneau de ses
grands, afin que rien ne fût changé à l'égard
de Daniel.
Le roi se rendit ensuite dans son palais; il passa la nuit à
jeun, il ne fit point venir de concubine auprès de lui, et
il ne put se livrer au sommeil.
Le roi se leva au point du jour, avec l'aurore, et il alla précipitamment
à la fosse aux lions.
En s'approchant de la fosse, il appela Daniel d'une voix triste.
Le roi prit la parole et dit à Daniel: Daniel, serviteur
du Dieu vivant, ton Dieu, que tu sers avec persévérance,
a-t-il pu te délivrer des lions?
Et Daniel dit au roi: Roi, vis éternellement?
Mon Dieu a envoyé son ange et fermé la gueule des
lions, qui ne m'ont fait aucun mal, parce que j'ai été
trouvé innocent devant lui; et devant toi non plus, ô
roi, je n'ai rien fait de mauvais.
Alors le roi fut très joyeux, et il ordonna qu'on fît
sortir Daniel de la fosse. Daniel fut retiré de la fosse,
et on ne trouva sur lui aucune blessure, parce qu'il avait eu confiance
en son Dieu.
Le roi ordonna que ces hommes qui avaient accusé Daniel fussent
amenés et jetés dans la fosse aux lions, eux, leurs
enfants et leurs femmes; et avant qu'ils fussent parvenus au fond
de la fosse, les lions les saisirent et brisèrent tous leur
os.
Après cela, le roi Darius écrivit à tous les
peuples, à toutes les nations, aux hommes de toutes langues,
qui habitaient sur toute la terre: Que la paix vous soit donnée
avec abondance!
J'ordonne que, dans toute l'étendue de mon royaume, on ait
de la crainte et de la frayeur pour le Dieu de Daniel. Car il est
le Dieu vivant, et il subsiste éternellement; son royaume
ne sera jamais détruit, et sa domination durera jusqu'à
la fin.
C'est lui qui délivre et qui sauve, qui opère des
signes et des prodiges dans les cieux et sur la terre. C'est lui
qui a délivré Daniel de la puissance des lions.
Daniel 6, 17 -27
Back to my question:
"Why was Daniel not bitten by the lions?"
Some will say, the text says that "God sent his angel, and he
shut the mouths of the lions." Others will say it is because
"Daniel trusted in his God."
But is it that simple?
I would like to take my question back to the story of creation:
L'Éternel Dieu forma
de la terre tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel,
et il les fit venir vers l'homme, pour voir comment il les appellerait,
et afin que tout être vivant portât le nom que lui donnerait
l'homme.
Et l'homme donna des noms à tout le bétail, aux oiseaux
du ciel et à tous les animaux des champs; mais, pour l'homme,
il ne trouva point d'aide semblable à lui.
Genèse 2, 19-20
God brings his creatures to the man. None of the animals run away
from him. They neither eat each other nor do they bite the man.
And the man is allowed to name each creature: "You are to be
called lion, and you elephant, and you horse etc.."
In the Bible, to give someone or something a name is something not
to be taken for granted. There is much more connected to giving a
name (or a new name: Abraham, Israel, Paul...). In a sense it means
a claim to possession or the acceptance of responsibilty, love, trust,
caring and many other things which could be named here.
Perhaps this will be easier to understand when we remember what it
is like when God calls us by our own name by saying, "I have
called you by your own name, you are mine".
God assigned the task of naming HIS creation to the man.
Here is another text from the Old Testament:
L'Éternel dit à
Noé: Entre dans l'arche, toi et toute ta maison; car je t'ai
vu juste devant moi parmi cette génération.
Tu prendras auprès de toi sept couples de tous les animaux
purs, le mâle et sa femelle; une paire des animaux qui ne
sont pas purs, le mâle et sa femelle;
sept couples aussi des oiseaux du ciel, mâle et femelle, afin
de conserver leur race en vie sur la face de toute la terre.
Car, encore sept jours, et je ferai pleuvoir sur la terre quarante
jours et quarante nuits, et j'exterminerai de la face de la terre
tous les êtres que j'ai faits.
Noé exécuta tout ce que l'Éternel lui avait
ordonné.
Noé avait six cents ans, lorsque le déluge d'eaux
fut sur la terre.
Et Noé entra dans l'arche avec ses fils, sa femme et les
femmes de ses fils, pour échapper aux eaux du déluge.
D'entre les animaux purs et les animaux qui ne sont pas purs, les
oiseaux et tout ce qui se meut sur la terre,
il entra dans l'arche auprès de Noé, deux à
deux, un mâle et une femelle, comme Dieu l'avait ordonné
à Noé.
Genèse 7,1-9
I recall the pictures I saw at Sunday School: The wooden Ark and the
animals going into it: elephants, giraffes, cattle, dogs, cats and
all other creatures.
And again the same question arises: Why didn't any of the animals
bite Noah? Why did they go into the ark with him and not run away
from him? Why didn't they eat each other up whilst they lived together
in the ark? And why were they satisfied to eat what Noah had stored
up for them in the ark?
"My question was:
"Why was Daniel not bitten by the lions?"
I can imagine that you know the answer by now. These three biblical
stories witness that:
God himself was nearby in each case!
The curse of sin and debt was not present at the time when Adam was
allowed to name each creature. And in the cases of Noah and Daniel
neither sin nor debt were apparant or evident.
In a Christmas Carol written by Isaac Watts to a tune from George
Frederik Handel there are the words:
"All sins and debts were
paid by Him
and peace shall rule the land
For God's salvation frees us all
And His rich blessing fills the world
Removes the curse of sin."
In this verse I find myself in the centre of the Bible text where
God is again very close to people - to us - to me: At the birth of
His son:
En ce temps-là parut
un édit de César Auguste, ordonnant un recensement
de toute la terre.
Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était
gouverneur de Syrie.
Tous allaient se faire inscrire, chacun dans sa ville.
Joseph aussi monta de la Galilée, de la ville de Nazareth,
pour se rendre en Judée, dans la ville de David, appelée
Bethléhem, parce qu'il était de la maison et de la
famille de David,
afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était
enceinte.
Pendant qu'ils étaient là, le temps où Marie
devait accoucher arriva,
et elle enfanta son fils premier-né. Elle l'emmaillota, et
le coucha dans une crèche, parce qu'il n'y avait pas de place
pour eux dans l'hôtellerie.
Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui
passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs
troupeaux.
Et voici, un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur
resplendit autour d'eux. Ils furent saisis d'une grande frayeur.
Mais l'ange leur dit: Ne craignez point; car je vous annonce une
bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d'une grande
joie:
c'est qu'aujourd'hui, dans la ville de David, il vous est né
un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur.
Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez: vous trouverez
un enfant emmailloté et couché dans une crèche.
Et soudain il se joignit à l'ange une multitude de l'armée
céleste, louant Dieu et disant:
Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Et paix sur
la terre parmi les hommes qu'il agrée!
Lorsque les anges les eurent quittés pour retourner au ciel,
les bergers se dirent les uns aux autres: Allons jusqu'à
Bethléhem, et voyons ce qui est arrivé, ce que le
Seigneur nous a fait connaître.
Ils y allèrent en hâte, et ils trouvèrent Marie
et Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche.
Après l'avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait
été dit au sujet de ce petit enfant.
Tous ceux qui les entendirent furent dans l'étonnement de
ce que leur disaient les bergers.
Marie gardait toutes ces choses, et les repassait dans son coeur.
Et les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu
pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu, et qui était conforme
à ce qui leur avait été annoncé.
Luc 2,1-20
Again God is close to people.
It is - just as the artist has shown in the picture Daniel - once
more the clarity and the light of God that is shining around the shepherds.
And again the angel of the Lord is present. But there is also the
dirty stable with horse dung and cow manure, the drooled over manger
in which the Saviour of the world is lying.
Yet despite all that the Evangelist John can still say:
Et la parole a été
faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce
et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire,
une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père.
Jean 1,14
There angels sing for joy and speak to people about this wonderful
thing that has happened.
There shepherds and wise men kneel before the manger in the stall.
And yet funnily enough the Evangelist, Luke, does not mention creation.
Is creation to be an exception?
Is this why people began to think up stories and fables?
Why there are countless Christmas tales in which animals can talk
to people or themselves? Animals who are good and kind.
Are these wishful dreams?
The Bible itself does not require fairytales and fables ...
Another German writer of hymns points to the bible as he says:
"A shoot growing
from a tender root,
just as our ancestor sang;
a descendent from Jesse.
And it has blossomed
in the midst of a cold winter
half of the night long."
I find this text in the book of the prophet Isiah:
Puis un rameau sortira du tronc
d'Isaï, Et un rejeton naîtra de ses racines.
L'Esprit de l'Éternel reposera sur lui: Esprit de sagesse
et d'intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de connaissance
et de crainte de l'Éternel.
Il respirera la crainte de l'Éternel; Il ne jugera point
sur l'apparence, Il ne prononcera point sur un ouï-dire.
Mais il jugera les pauvres avec équité, Et il prononcera
avec droiture sur les malheureux de la terre; Il frappera la terre
de sa parole comme d'une verge, Et du souffle de ses lèvres
il fera mourir le méchant.
La justice sera la ceinture de ses flancs, Et la fidélité
la ceinture de ses reins.
Le loup habitera avec l'agneau, Et la panthère se couchera
avec le chevreau; Le veau, le lionceau, et le bétail qu'on
engraisse, seront ensemble, Et un petit enfant les conduira.
La vache et l'ourse auront un même pâturage, Leurs petits
un même gîte; Et le lion, comme le boeuf, mangera de
la paille.
Le nourrisson s'ébattra sur l'antre de la vipère,
Et l'enfant sevré mettra sa main dans la caverne du basilic.
Il ne se fera ni tort ni dommage Sur toute ma montagne sainte; Car
la terre sera remplie de la connaissance de l'Éternel, Comme
le fond de la mer par les eaux qui le couvrent.
Ésaïe 11, 1-9
This piece of the scriptures describes a time in which God, people
and the whole of creation shall once more be very close to each other:
The time of Jesus Christ's second coming.
Paul writes in his Letter to the Romans about his longing for God.
He includes all creatures and creation in this longing. Creation must
suffer under the curse caused by the sin of mankind. Yet it longs
to be set free.
J'estime que les souffrances
du temps présent ne sauraient être comparées
à la gloire à venir qui sera révélée
pour nous.
Aussi la création attend-elle avec un ardent désir
la révélation des fils de Dieu.
Car la création a été soumise à la vanité,
-non de son gré, mais à cause de celui qui l'y a soumise,
-
avec l'espérance qu'elle aussi sera affranchie de la servitude
de la corruption, pour avoir part à la liberté de
la gloire des enfants de Dieu.
Or, nous savons que, jusqu'à ce jour, la création
tout entière soupire et souffre les douleurs de l'enfantement.
Et ce n'est pas elle seulement; mais nous aussi, qui avons les prémices
de l'Esprit, nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant
l'adoption, la rédemption de notre corps.
Car c'est en espérance que nous sommes sauvés. Or,
l'espérance qu'on voit n'est plus espérance: ce qu'on
voit, peut-on l'espérer encore?
Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l'attendons
avec persévérance.
Romains 8, 18-25
People and creatures long for this freedom, long for the curse of
sin to be taken away. Long for things to be as they were. And long
for God himself to be present.
And I recall what it will be like to be set free again. To be close
to God once more. Not to have to hide from him anymore. To meet those
chosen ones - the "cloud of witnesses" - again. Those whose
names are written down in the book of life.
And perhaps then - whilst I am praising and thanking God - I will
be stroking the beard of a lion, or my daughter will be playing with
a pack of wolves.
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